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Pourquoi le jardinage est bon pour vous et comment profiter de ses bienfaits
Certaines personnes adorent le jardinage et le considèrent comme un passe-temps agréable. D’autres le voient comme une corvée nécessaire. Mais quel que soit leur point de vue, les jardiniers occasionnels comme les férus de jardinage seront contents d’apprendre que jardinage et bien-être sont étroitement liés ! Que ce soit en donnant l’occasion d’échapper à la neige, à la grisaille et au manque de soleil de l’hiver ou le plaisir de regarder éclore au printemps les graines et les bulbes que vous avez plantés, le jardinage présente de nombreux avantages que vous n’aviez peut-être pas appréciés à leur juste valeur jusqu’à présent, où dont vous n’aviez peut-être même pas pris conscience.
Le jardinage est plus qu’un hobby réservé aux personnes âgées ; il attire des adultes plus jeunes et un nombre croissant de programmes scolaires intègrent le jardinage et ses bienfaits. Les applications populaires pour smartphone comme Plant Snap, les blogs comme You Grow Girl et les hashtags qui font le buzz comme #citygarden et #growyourfood encouragent les jeunes adultes à mettre les mains dans la terre, et comme jardinage et bien-être vont de pair, cela ne peut être que positif !
Jardiner pour entretenir sa santé mentale
Jardiner est bon pour la santé physique, mentale et sociale. La science l’a prouvé !
Une méta-analyse a souligné les bienfaits du jardinage, favorisant notamment une baisse de l’anxiété et des sentiments dépressifs. Les amateurs de jardinage avaient un indice de masse corporelle (IMC) plus bas, ce qui constitue la référence en matière d’analyse du poids de forme. Chez les jardiniers, on observait une plus grande satisfaction générale, une meilleure qualité de vie et un sens de la communauté plus développé.1
En plus de ses bienfaits sur le cerveau, le jardinage contribue à l’amélioration de la santé mentale. Cette activité aide à lutter contre le stress, et il a même été prouvé qu’elle était plus relaxante que la lecture ou d’autres passe-temps. Le jardinage permet également d’embellir un espace. Lorsque nos maisons, nos quartiers et nos villes sont beaux, notre qualité de vie s’en ressent.
Mais l’amélioration de la santé cognitive et du cerveau fait également partie des nombreux bienfaits constatés par les jardiniers. En Australie, des chercheurs ont suivi près de 3 000 personnes de plus de 60 ans sur une période de 16 ans pour mieux comprendre les facteurs de vie qui contribuent à l’apparition ou à la prévention de signes de démence. Le fait de jardiner tous les jours était un des principaux facteurs protégeant les participants de cette pathologie.2
Bon pour l’environnement
Le fait de jardiner ou de faire pousser vos propres légumes contribue également à une meilleure éthique environnementale. Les ressources utilisées en agriculture de masse participent à une dégradation environnementale mondiale. À ces ressources entraînant une dégradation environnementale se rajoutent le carburant utilisé pour transporter la nourriture, le plastique pour les conteneurs, les pesticides douteux et la faible qualité nutritive des produits récoltés verts, parcourant de longues distances et stockés bien plus longtemps que par le passé entre récolte et consommation. Ces phénomènes sont également responsables des changements fondamentaux subis par les fruits, légumes, céréales, graines et fruits à coque au niveau de leur valeur nutritive. Vous pouvez contrebalancer certains de ces effets rien qu’en ayant un jardin d’herbes aromatiques sur le rebord de fenêtre de votre cuisine. Ainsi, vous aidez l’environnement et contribuez à assainir votre alimentation et celle de votre famille. Un autre avantage, c’est que vous savez d’où vient ce que vous mangez. Cela vous permet de connaître votre agriculteur à petite échelle.
Le lien entre jardinage et bien-être
Le manque de contact avec la nature prend de l’ampleur dans les pays développés. Les partisans de la « vitamine N » (« n » pour « nature ») affirment que le simple fait de se rendre dans un petit parc de la ville est important pour passer un peu de temps dehors. Inutile de faire une longue randonnée dans une forêt loin de chez vous. Le jardinage est un microcosme du monde naturel, avec la notion d’interactivité en plus. Tandis qu’une promenade dans les bois est formidable pour les sens de la vue, de l’odorat et de l’ouïe, le jardinage apporte en plus le toucher.
Une autre raison pour laquelle le jardinage favorise le bien-être, c’est qu’il permet une plus grande exposition à la vitamine D, qui booste votre immunité et contribue à améliorer votre santé mentale. De plus, le contact direct du corps avec la terre nous connecte au champ électromagnétique naturel de la planète. C’est très probablement le meilleur antidote contre la « pollution électromagnétique » générée par le Wi-Fi, les téléphones portables et la 5G, ainsi que contre les champs électromagnétiques non natifs générés par notre énorme réseau électrique mondial et les circuits qui desservent presque toutes les maisons.
Le jardinage comme une forme d’exercice physique
Ce n’est peut-être pas l’activité physique à laquelle on pense en premier, mais le jardinage en est bien une ! Même si la plupart des activités de jardinage ne vous feront pas transpirer autant que la course à pied ou la natation, le jardinage peut vous aider à rester en forme en entretenant votre souplesse et votre agilité.
S’accroupir pour arracher les mauvaises herbes, se pencher pour planter une graine et tourner le buste pour faire un tas de terre autour d’une plante : ce ne sont que quelques exemples de tous les mouvements fonctionnels favorisés par le jardinage.
Vous serez surpris de voir combien vous aurez faim au bout de quelques heures de jardinage, ce qui prouve que cette activité permet de brûler beaucoup de calories !
- Soga, Masashi, et al. “Gardening Is Beneficial for Health: A Meta-Analysis.” Preventive Medicine Reports, vol. 5, 2017, pp. 92-99. doi :10.1016/j.pmedr.2016.11.007. [↩]
- Simons, Leon A, et al. “Lifestyle Factors and Risk of Dementia: Dubbo Study of the Elderly.” Medical Journal of Australia, vol. 184, no. 2, 2006, pp. 68-70. doi:10.5694/j.1326-5377.2006. tb00120.x. [↩]