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Pique-niquer, bronzer ou simplement se détendre sur un terrain miné… ça ne vous viendrait pas à l’esprit, pas vrai ?
Pourtant, c’est exactement ce que vous faites dans les parcs publics, les jardins ou sur les plages.
En France, plus d’un tiers des sols sont contaminés par des œufs de parasites à cause des déjections d’animaux (chiens, chats, pigeons...).[4]
À Paris, certaines analyses ont même révélé des taux proches de 50% ![5]
Ces œufs - invisibles à l'œil nu - patientent sur le sol pendant des mois (voire des années pour certains).
Ils s’accrochent à vos chaussures, vos vêtements, votre sac à main… et n’attendent qu’un contact humain pour recommencer leur cycle.
Petit exemple :
Vous faites tomber vos clés, les ramassez et les glissez dans votre poche.
En faisant ça, vous embarquez des centaines d'œufs parasitaires sans le savoir.
Quelques heures plus tard, vous y remettez les mains…
Et là, c'est fini.
Manger, se gratter, toucher son téléphone…
Chacun de vos gestes devient une occasion de vous faire coloniser.
Bref, vous pensez profiter du grand air, faire le plein de vitamine D…
Mais en réalité, vous vous détendez sur un champ miné de parasites.
Miam ! Des parasites !
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Avant de poursuivre, petite devinette pour détendre l'atmosphère…
Quelle est la différence entre vous et les parasites ?
Réponse : les parasites, eux, savent exactement ce qu’ils mangent : VOUS.

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Une grande partie des contaminations humaines se fait à table.
Dans nos assiettes “saines”, nos repas “faits maison”, avec nos produits “bio”. Les parasites raffolent de nos bonnes habitudes alimentaires !
Et ne comptez pas sur la cuisson, le froid, ou même sur le nettoyage de vos aliments pour vous en débarrasser facilement… ils sont très (très) coriaces :
La cuisson ?
Certains vers résistent jusqu’à 60°C sans broncher.[6]
Le Pr Humbert rappelle que la cuisson doit atteindre 70°C à cœur pendant plusieurs minutes pour espérer neutraliser la plupart des parasites… ce qui, soyons honnêtes, n’arrive presque jamais dans une cuisine domestique.
Le congélateur ?
Fausse sécurité.
Pour tuer des larves comme Anisakis, il faut descendre à -20°C pendant au moins 7 jours.[7]
Et encore : à condition que le froid soit constant et parfaitement réparti, ce qui n’est jamais le cas dans un congélateur familial.
Le lavage ?
Là encore, illusion.
Les œufs des parasites sont hydrophobes (l'eau glisse dessus). Ils adhèrent aux feuilles, se coincent dans les replis des salades, s’incrustent sous la peau des fruits.
Laver vos fruits et légumes uniquement à l’eau ne sert donc pas à grand-chose… il vaut mieux privilégier un lavage au vinaigre blanc ou même au produit vaisselle (ce qui altérera forcément le goût).[8]
Malgré ça… faut-il devenir parano ?
NON.
Ce serait une erreur… et surtout, une mission impossible.
Parce que les parasites font partie du vivant.
Ils sont partout : dans la terre, sur les plantes, dans l’eau, les animaux… et parfois même dans / sur nous.
Chercher à réduire à 0% le risque d’infection, ce serait vouloir vivre dans une bulle stérile. On ne peut tout simplement pas.
Le vrai danger, ce n’est pas leur existence : c’est de les ignorer.
De ne pas savoir reconnaître les signes qui doivent vous alerter :
- Les démangeaisons sans cause
- Les troubles digestifs
- La dépression
- La fatigue
- Les fausses mycoses
- Et même… les “faux cancers”
Mais avant même de parler de symptômes… la première question à vous poser est :
« Est ce que mon quotidien est propice aux parasites ? »
Pour vous aider à le déterminer, nous avons conçu un quiz gratuit et rapide à faire (1 minute). 
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